Plus d'un siècle auparavant, leurs ancêtres avaient effectué le chemin inverse, abandonnant une vie dont ils ne voulaient plus en métropole ou ailleurs.
En 1962, ce fut, contraints par l'insécurité quotidienne, que les pieds-noirs durent laisser derrière eux une partie de leur vie.
L’histoire des « pieds noirs » a souvent été déformée car totalement méconnue, remplacée par une histoire coloniale qui manipule des catégories mais ne considère pas les vivants, les rapports qu’ils entretenaient et leur vie quotidienne en Algérie.
Ces français sont oubliés et souvent caricaturés 40 ans après un exode dramatique.
Sont-ils difficile à comprendre ?
Ils sont certes différents, tous n’étaient pas colons au sens strict.
Nombreux étaient ouvriers, enseignants, chefs d’entreprise, commerçants.
L’ensemble des français représentait l’infrastructure économique du pays.
Il ne s’agissait pas de riches propriétaires comme certains clichés le laissent penser.
Il existe une histoire réelle, importante, entre français et algériens, faite d’échanges, de fraternité, parfois de tendresse.
Il faut désormais souhaiter que les historiens repensent, réévaluent le passé des ces « humilier de l’histoire ».
A cette seule condition, ils pourront peut être réintégrer la place qui leur est due dans la société française…
Mais j’en doute…
H.B
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